jeudi 1 septembre 2016

Quand l'hôpital fait du bien aux malades !

Aujourd'hui, les soins de chimiothérapie ne sont pas prodigués à toutes les personnes atteintes d'un cancer. Non pas que ce traitement ne soit pas efficace mais plutôt parce qu'il se révèle trop onéreux pour de nombreux malades. De plus, certains d'entre eux refusent la chimiothérapie. Ainsi, l'Hôpital La Fontaine situé dans la ville de Saint-Denis en Île-de-France a mis en place un centre de cancérologie intégrative dans lequel des soins de support et des thérapies non-conventionnelles sont pratiqués. Les malades peuvent ainsi bénéficier d'une prise en charge diététique, physique et psychologique grâce aux médecines complémentaires. Face à une demande de plus en plus importante et des résultats convaincants, le projet s'est vu doté d'une subvention du fonds dotation Agipi de 10 000 euros sur trois ans afin de continuer à œuvrer. Les consultations médicales avec une infirmière, les évaluations diététiques, les rendez-vous avec des psychologues et les bilans sanguins sont ainsi toujours prodigués au sein de l'hôpital accueillant des patients souvent en difficultés financières.

C'est dans ce même hôpital qu'est née l'idée de la Maison des Femmes. Une formidable histoire humaine qui a pu naître grâce à la persévérance et les compétences du docteur Ghada Hatem, alors chef de la maternité. Remarquant que la guérison physique ne suffit pas pour des patientes en grandes difficultés sociales, cette gynécologue s'est dévouée corps et âme pour créer un espace dans lequel travailleurs sociaux, personnel médical et conseillères conjugales travailleraient ensemble. L'objectif n'est pas seulement de soigner une femme enceinte sans-abri ou victime de violence mais de l'accompagner psychologiquement et socialement. Le public visé par la Maison des Femmes serait donc des femmes en grandes difficultés financières et/ou sociales. Toutefois, passer de l'idée de projet à la réalité est un véritable parcours de combattant, et dans ce cas de combattante. En effet, le courage et la détermination de Ghada Hatem ont permis de collecter le financement nécessaire à un tel projet. L'hôpital a fourni le terrain et les nombreuses démarches menées auprès des collectivités et fondations ont permis de lever les 950 000 euros nécessaires à la construction de l'édifice. Aujourd'hui, la Maison des Femmes existe et permet à de nombreuses femmes accidentées par la vie, ayant subi des actes de barbaries comme le viol, les mutilations sexuelles ou encore l'inceste de pouvoir être guéries physiquement mais aussi de pouvoir être écoutées, guidées et de reprendre goût à la vie. Cette Maison des Femmes est remplie de personnes admirables qui accueillent et guérissent chaque jour de nombreuses femmes avec des histoires de vies singulières.

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